Devons-nous toujours tout savoir, être forts, et capables de surmonter toutes les épreuves ?
Devons-nous cacher nos peurs, nos déceptions, nos émotions ?
Il est vrai que nous avons tendance à nous montrer un peu plus forts, un peu plus braves, un peu plus toughque nous le sommes vraiment. Malheureusement, nous avons trop longtemps associé la vulnérabilité à la faiblesse. D’ailleurs – selon la définition – être vulnérable veut dire « qui peut être facilement blessé, atteint, attaqué ».
Sortez vite vos boucliers !
Pourtant, moi, j’aime bien la beauté de la vulnérabilité. La douceur, la profondeur, l’humanité qui y est attachée. Pour moi, la vulnérabilité, c’est ressentir.
C’est de l’ouverture, de l’authenticité, de la transparence.
La vulnérabilité nous nous rend plus humain, plus vrai, plus attachant et plus humble aussi.
C’est, au fond, une force immense. C’est de s’exposer tel que l’on est, c’est d’accepter que nous ayons besoin des autres, c’est de prendre des risques, c’est de gérer un certain inconfort.
Nos moments de vulnérabilité sont porteurs de grands moments de guérison.
Nous pouvons demander du support, nous ouvrir à d’autres et créer des liens plus profonds.
C’est dans la vulnérabilité que nous pouvons nous régénérer, apprendre sur soi, nous connecter davantage à notre centre, notre essence.
Donnons-nous la permission de rires aux éclats et de pleurer à chaudes larmes, d’être découragé de temps en temps ou excité comme un enfant.
Donnons-nous le droit de nous aimer et de nous présenter tel que l’on est, en toute simplicité.
La vulnérabilité, c’est de toute beauté…
Nathalie
