Qui n’a pas passé quelques nuits blanches à tourner de tout bord tout coté en imaginant toute sorte de scénarios…
Même bien réveillé nous pouvons avoir tendance à imaginer le pire. Mais combien de fois le « pire » arrive t-il vraiment ?
Rarement. Très rarement.
Par contre quand nous laissons la « tête » prendre le dessus, ouf… c’est épuisant, et pas mal stressant.
Mais si nous prenons le temps de ressentir ce qui se passe en nous physiquement, nous arrivons à créer un certain détachement. Peut-être que cela vous semble étrange, mais essayez ceci la prochaine fois.
En vous concentrant sur ce qui se passe dans votre corps – palpitations, mains moites, sueurs froides, respiration qui s’accélère, mâchoire qui se resserre, yeux grands ouverts, regard furtif, tension généralisée – bizarrement, celui-ci commence à se détendre.
Le focus devient sur l’expérience physique qui est vécue plutôt que sur les pensées qui nous tourmentent. Je n’ai pas d’études scientifiques pour vous prouver que ça marche, mais ça marche !
Quand nous voulons prendre contact avec notre corps physique, nous fermons d’abord les yeux et nous calmons automatiquement l’un de nos cinq sens.
En fermant les yeux, nous sommes en mesure de ressentir les tensions, et donc nous pouvons nous détendre un peu, relâcher la mâchoire, descendre les épaules loin des oreilles, desserrer les poings.
Quand le corps se détend, la respiration reprend tranquillement un rythme plus régulier, moins saccadé, et tout doucement, vous devenez plus tranquille, moins « engagé », un peu plus détaché.
Et vous pouvez continuer ainsi, à faire le tour de votre corps physique pendant un moment, à ressentir ce qui se passe là-dedans, et tout doucement, vous verrez les scénarios affolants disparaître, s’envoler, s’évanouir…
Nathalie
